Club Science Pasteur

Le dernier croquis de Léonard avant les plans définitifs prévus pour fin février:

Vous vous y retrouvez? Vue depuis le batiment B4. à Droite le réfectoire, à gauche le batiment administratif, au fond à droite, l’entrée “élèves”.​

• Le long du réfectoire des bac contenant des plantes aromatiques disponibles pour les cuisines sans marcher dans la terre.
• ​Un cheminement (à créer) contourne le potager mandala, la prairie fleurie pour atteindre les zones cultivées.
• pour séparer le cheminement de la route, une haie sèche sera créée samedi 20
• Dans la patte d’oie, des légumes vivaces (organisé selon la partie mangeable: feuilles, fleurs, racine et jeunes pousses comme les aspègres)
• à proximité du batiment administratif, on retrouve un potager plus classique de 4 parcelles en rotation chaque année (légumes feuilles, fruits, racines et bulbes) d’autres rotations sont possibles. Des associations de légumes sont aussi possibles.
• Plus bas si nous y parvenons, une partie du bitume de la cours pourrait sauter et permettre d’agrandir les espaces de culture.
• Enfin, sur la gauche, l’espace de rencontre, d’expo​ avec ses 3 serres en igloo.

​Merci à Coline qui a proposé un schéma de récupérateur d’eau avec bacs de culture intégrés. Léonard réfléchit à la faisabilité du système et l’a intégré dans son croquis. Saurez-vous le retrouver? indice, il est proche de l’entrée élèves.

Nous attendons vos envies et propositions (croquis, dessins, ecrits…)​​​ On se voit le 20?

La semaine dernière, lors d’une visite des ruches pour un nourrissage hivernal (apport de sucre au cas où il n’y aurait plus de réserves de miel), nous avons découvert qu’une de nos ruches était vide!!! Qu’a-t-il bien pu se passer?​Une analyse des cadres et des cadavres des abeilles retrouvés sur place nous a donné assez rapidement la réponse.​

Vous ne le connaissez peut-être pas, mais il semble que ce soit une des principales causes du déclin des abeilles domestiques (celles que nous élevons pour faire du miel). On accuse souvent les pesticides (c’est vrai qu’ils font des dégâts mais plutôt à la caompagne, notamment les néonicotinoïdes), mais c’est d’un parasite qu’il s’agit dans notre cas: le varroa.​Il s’agit d’un acarien (plus proche des ariagnées que des insectes avec ses 8 pattes, son corps en 2 parties; les insectes ont 6 pattes et un corps en 3 parties) qui se fixe sur le corps des abeilles pour en aspirer la lymphe (plus exactement l’hémolymphe qui joue le même rôle que le sang chez nous). Un peu à la manière des tiques qui se fixe sur les mammifères.

Les varroas sont capables de pénétrer dans les alvéoles et de se fixer sur les nymphes (abeilles en cours de développement) et donc de tuer le couvain avant même que les abeilles ne deviennent adultes.Pire, le varroa comme beaucoup de parasite est vecteur de maladies. On peut lire sur cette page: “le varroa, en piquant l’abeille, lui transmet de multiples agents pathogènes (bactéries, virus…), en particulier, le virus des ailes déformées (DWV), celui de la paralysie aiguë (ABPV), celui du Cachemire (KBV), le virus sacciforme (SBV) qui entraîne la mort des larves, et diverses autres maladies du couvain. On soupçonne également l’acarien de contribuer à déprimer le système immunitaire de l’abeille.”​Une colonie forte d’abeille est généralement  capable de limiter la population de varroas, mais cela n’était pas le cas de cette colonie installée en mai et qui s’est développé trop lentement cet été. Nous avions pourtant réalisé un traitement anti-varroa cet automne comme cela est préconisé, mais cela n’aura pas suffit. Il semblerait que certains varroas ont acquis une résistance aux traitements. La sélection “naturelle” est en place.​L’année prochaine, nous tenterons des traitement alternatifs en espérant que leur diversité suffise à aider les abeilles à résister. D’ici là, nous allons bien désinfecter le matériel pour accueillir rapidement un nouvel essaim et espérer obtenir un peu de miel en septembre.​​ A bientôt pour de meilleures nouvelles!

Dépassons nous la centaine? Depuis 2017, nous plantons chaque année entre 20 et 30 arbres fruitiers. Si les sécheresses estivales ont été fatales à quelques-uns la plupart se développe tranquillement. Combien en avons-nous désormais ?​​

Pour nous aider dans cette tâche, l’association les Ajonc est venue participer à la plantation.

Léonard, notre paysagiste du projet potager était aussi (omni?)présent. à la plantation, au tracé des futures allées du potager… Son stagiaire Khalilou faisait les derniers relevés de terrain afin de finaliser les plans.

Valérie et Henri, artistes créateurs cinéastes, photographes jardiniers…, sélectionnés pour réaliser un documentaire sur les 5 projets potager de la région (en amis de Léonard) sont venus faire une première prise de contact au lycée. voici le site du collectif kaori dont Valérie fait partie afin d’avoir un aperçu de son travail: http://kaori.paris/

Enfin, Monsieur Valdevit de la région est venu observer la plantation, nous avons pu échanger sur les aides de la région, notamment le plan arbres: https://www.hautsdefrance.fr/plan-arbres-en-region/

​​Nous avons installé les derniers arrivés le long du passage entre les 2 cours le long de l’audito 2. Il forment ainsi un corridor entre le verger et l’entrée du lycée.​

​​6 magnifiques poiriers palissés ont été dressés sur des câbles tendus entre des poteaux préalablement installés par l’équipe technique (Merci à eux!)

D’autres ont été introduits dans le futur potager, afin de marquer les angles et les allées.

Léonard en a profité pour matérialiser le tracé des futures allées courant le long des parcelles cultivées. Il a aussi avec Valérie introduit quelques surprises qui devraient se développer d’ici le printemps.

​L’ambiance était parfois à la danse.

Pour d’autres, le travail semblait moins équilibré, mais l’ambiance était bonne!

Préalablement à la plantation, les racines des arbres ont été pralinées. Opération qui consiste à couvrir les racines d’une bouillie (souvent, de bouse de vache) afin de booster la reprise. Ici, ce sont des déjections de lombrics, mélangé à de l’eau qui a été utilisé.

Un paillage a ensuite été réalisé avec du bois raméal fragmenté (BRF) (des branches broyées en fait). Protection contre le froid, les sècheresses; enrichissement du sol… le paillage est un atout important au jardin.
​En résumé, une matinée réussie. La diversité des arbustes fruitiers, des milieux a encore augmenté.​Prochainement, nous compterons et taillerons l’ensemble des fruitiers et dans un prochain chantier, nous élargirons les allées du futur potager.  Avis aux amateur!

​M. PIROT pour le club Science

Bonjour à tous,​​Ce samedi a eu lieu la 3eme rencontre autour du projet potager. Une quinzaine de participants, courageux, bravant le froid se sont retrouvés.Une phase d’échange en salle a permis de discuter de plusieurs points:

Léonard (le jardinier paysagiste qui nous accompagne) a proposé quelques modifications des tracés (avec notamment l’installation d’une zone de prairie fleurie au centre des parcelles cultivées rappelant que nous tentons de concilier culture en ville et biodiversité).​Les échanges ont aussi porté sur la zone de rencontre, d’échange, d’expo… Elle serait constituée de 3 serres en forme d’igloo et d’un abris en pierre séches. Léonard souhaite utiliser des matériaux locaux et se renseigne sur la pierre de Pernes, un gré datant de 390millions d’année, roche peu connue dans la région aux couleurs rouges et vertes. Un échantillon est visible en salle 58.

Léonard envisage aussi de réaliser des haies sèches telles que celles que l’on peut voir au Lac du Héron. Abris à faune, enrichissement du sol, structuration de l’espace… Ces haies ont beaucoup d’avantages.

Les élèves ont aussi décidé de prendre la communication en main. Trop peu d’élèves utilisent l’ENT (peu de consultation des messages et des blogs 🙁 sniff). Des afiiches seront bientôt exposé afin d’augmenter la visibilité du projet et attirer davantage d’élèves.​Le groupe s’est ensuite divisée en 2. L’équipe communication s’est atelée à la réalisation d’affiches. Le reste des élèves est descendue sur le terrain afin de commencer à tracer les allées du futur jardin. Ce travail réalisé avec un bel enthousiasme s’est terminé sous la neige. Les parcelles commencent à être visibles. Reste à poursuivre le travail afin que toutes les allées soient de la même largeur et praticables (en brouette notamment).

Les allées “courantes” à l’arrière des espaces cultivés reste à réaliser.

Nous commençons à visualiser les parcelle…

Nous allons tenter de mettre en place une todo liste (une liste des tâches à réaliser) afin que les plus motivés puissent y travailler quand ils le souhaitent.​Bravo et merci à tous les participants,​​ a très vite, ​​M. PIROT